Toponymie et prospection archéologique
2 juillet 2015 13:01 0 messages
Un des rares liens directs que l’on puisse envisager avec le passé de notre territoire ? la toponymie, c’est-à-dire la science des noms de lieu. Je dis une science car la linguistique requiert grand savoir, grande modestie et grande prudence, pour parodier Rabelais.
Le suffixe -acus prend la signification de « domaine de » et l’anthroponyme étant celui du premier propriétaire, l’évolution des finales en -ac, -y, -ey, -ay, -é, etc., selon les régions, permet d’identifier ces domaines antiques dans le nom des agglomérations modernes (1890, p.125-178).
Un livre de chevet ? Gerhard Rohlfs, Le gascon. Études de philologie pyrénéenne, Bulletin Hispanique, 1937, vol. 39, n° 1, pp. 79-85 ; sa carte de répartition de noms de lieu en -os a été maintes et maintes fois reproduite (pages 30-32). |
Nous essayons, petit à petit de compléter la carte et de vérifier s’il existe des liens avec les découvertes archéologiques de cette période charnière.
Proposition de restitution de cartographie du delta de la Leyre antique |
La découverte d’un oppidum dans les eaux du lac de Parentis-Biscarrosse est encourageante.
Projet de fiche documentaire sur Biscarrosse |
Article de Philippe Gardes sur les fortifications protohistoriques dans le sud-ouest de la France. Philippe Gardes, « Les fortifications protohistoriques dans le sud-ouest de la France », Documents d’archéologie méridionale, 32 | 2009, mis en ligne le 15 septembre 2013, tous droits réservés. |
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