Bagarre nocturne contre la douleur, qui aura le dessus ?
17 janvier 2019 06:24 0 messages
Ce que j’ai retenu du stoïcisme peut paraître pédant mais je n’ai jamais trouvé d’équivalent pertinent à cette sentence en latin sur la colère :
“Quanto satius est iram relinquere quam ab ira relinqui.” (Comme il est plus satisfaisant de quitter la colère que d’être abandonné par elle !)
Si on la transpose pour la douleur, cela donnerait quelque chose comme :
“Quanto satius est dolorem relinquere quam ab dolore relinqui.”
- ET LÀ, 99% de tes lecteurs ayant tourné la page, tu te retrouves encore plus seule avec tes déboires nocturnes... et ton épaule en vrac.
- DE TOUTE MANIÈRE, c’est plus facile à dire/écrire qu’à faire, sauf en se créant des objectifs quantifiables et en recourant à "leur" échelle.
Support pédiatrique pour l’auto-évaluation de la douleur par l’enfant à partir de 6 ans |
- Ce matin donc, 30mn pour redescendre de +10 à +5, en essayant de retarder un peu le moment du massage urgent de l’épaule gauche à l’huile d’amande douce.
Quand la douleur me réveille, intense,
* au lieu de me masser dans le lit dans l’urgence,
* je m’assieds et essaie de me décontracter,
* je vais m’installer dans le fauteuil et remplis mon carnet avec l’heure et l’état de la situation,
* puis j’effectue le massage attendu.
- Seconde alerte rouge le 4 février, une "bonne" heure pour quitter le niveau 10 :
- se masser le bras et ses trois nerfs,
- se décontracter,
- se réchauffer (je suis gelée),
- vérifier l’état du linge mis à sécher hier soir devant le radiateur,
- masser l’intérieur de la main gauche qui commence à me lâcher de plus en plus souvent,
- changer l’eau de la bouillotte, puis la seconde.
- constater que la température extérieure est à 0° !!!
- se construire un pow-wow de danses improvisées.
Hoop-dance |
- MON OBJECTIF ? Surmonter le stade d’anxiété qui risque de provoquer le SOS.
Support de lecture à approfondir : Développement d’une échelle verbale française pour mesurer l’intensité sensorielle et l’aspect désagréable de la douleur
Les on-dit inefficaces
- ON NOUS DIT TOUJOURS : Ne laissez pas la douleur s’installer !
- Évoquez une image de bonheur forte pour vous transporter ailleurs.
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