Marie-Madeleine Dauphin

Je viens de découvrir cette illustratrice de livres pour enfants et me régale de ses dessins sans prétention, aussi légers que ceux de Kate Greenaway, sans avoir besoin de costumer ses bambins.

Pas trouvé grand-chose sur sa vie quotidienne de mère de famille de trois enfants à Paris : Marie-Madeleine sur Wikipedia.

Mais Gallica m’a offert l’accès à plusieurs albums et j’ai versé les illustrations sur Commons :

• L’alphabet
• 26 histoires enfantines
• 27 haltes au zoo
• Un bon petit diable de la Comtesse de Ségur
• quelques histoires dans le Paris d’antan

Elle a contribué à un journal de modes de 1912 à 1914 et ses aquarelles n’ont pas beaucoup vieilli, à part le papier peint sur les murs !!!

Dans l’entre-deux-guerres, elle a régulièrement participé au journal d’un de ses fils, ’’Benjamin", dans une rubrique pour les benjamines.

J’ai particulièrement apprécié ses illustrations d’une vingtaine de contes traditionnels peu connus, bien que leur choix ait surtout été dicté par leur aspect édifiant !!!

• l’histoire de l’homme qui s’en allait chasser,
• celle de Robert, le garçon volant, et
• celle du cruel Frédéric, d’Hoffmann
• le crocodile, de Jean Aicard
• le chien de Brisquet, de Charles Nodier
• le fer à cheval,
• le chou, et
• l’orage de Christoph von Schmid, pédagogue
• le caniche à roulettes et
• le noël de Trott, d’André Lichtenberger
• Tom Pouce, de Grimm
• Douze francs, de Mathilde Aigueperse
• Les quatre cri-cri de la boulangère, de Pierre-Jules Stahl
• le poème Autrefois de Louise Rousseau
• la chemise de Sylvinet de George Sand
• l’âne et la louve, de Jean Nesmy
• le renard et la grenouille, du philologue Émile Chasles
• l’enfant d’éléphant de Kipling
• l’histoire du renard de Louis de Robert
• le poêle du prisonnier d’Eugène Muller, sur l’emprisonnement de Lamennais.