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Escale du numérique à la bibliothèque municipale de Bordeaux

D 31 mai 2015     H 01:02     A Annie Lesca     C 0 messages


SAMEDI 30 MAI, BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE DE BORDEAUX-MÉRIADECK

Plusieurs membres de l’association AbulÉdu-fr ont répondu présents à la journée de la Ligue de l’Enseignement pour écouter les intervenants, et se faire connaître.
Merci à Céline Souleille d’avoir animé au pied levé une présentation de Babytwit grâce à la carte mentale de son collègue Philippe Guillem, présentée au 7éme Forum des Enseignants Innovants 16 et 17 Mai 2014 à Bordeaux.

Toutes les interventions ont été enregistrées et seront donc très probablement disponibles sur le net. Voici donc un simple survol.

Monsieur Olivier Dugrip, recteur d’académie nous a rappelé qu’il fallait faire entrer à l’école les outils utilisés au quotidien par les enfants, en leur donnant un usage éducatif et nous a invités à participer aux réserves citoyennes. J’ai immédiatement répondu à cette proposition.

Mme Sabrina Caliaros, Déléguée académique au numérique éducatif a constaté combien les séances de robotique en TAP avaient réussi à "contaminer" les classes de Mérignac en permettant un accès à des domaines scientifiques sans évaluation.

Mr François Pelligrini, vice-président de l’Université délégué au numérique, s’est appuyé sur la définition même de la numérisation de l’information pour rappeler avec beaucoup de force que des données numérisées étaient copiables, ce qui changeait complètement le modèle économique classique notamment de l’édition (manuel scolaire par exemple). Le savoir n’est plus une denrée rare, il abonde ; les enseignants n’en sont plus les détenteurs, leur mission devient celle d’un metteur en scène. La pédagogie doit être axée sur la circulation de l’information et notre énergie se focaliser sur la création collaborative de ressources et leur diffusion.

Mme Blois a présenté le projet numérique de territoire élaboré avec Média-Cités sur Bassens.

Jean-Louis Blouin, patron de i2S, s’est appuyé sur le nexialisme pour définir l’originalité de son métier actuel par comparaison avec celui d’ingénieur à ses débuts. Il pense aussi que la société numérique donne

  • à chaque individu la possibilité de s’exprimer
  • ainsi que de construire avec les autres.
  • Elle met également à notre porte la connaissance universelle.

Au sein même de l’entreprise, les comportements changent : on ne fait plus de l’innovation technologique mais sociétale. Quand les jeunes collégiens de 3° repartent de leur semaine de stage, ils n’ont plus le même regard sur le métier.

Bruno Aujard de la Fondation Orange a présenté le projet de la Khan Academy. Les notes sont remplacées par des scores, et les granules de savoir disponibles en mini-vidéos sur youtube.

Marianne Massaloux de Média-cité a regretté que les EPN soient parfois désertés car les utilisateurs de départ sont maintenant sur-équipés. Elle pense que cette situation va accroître la fracture avec le public en difficulté. La médiation numérique peut se faire sans matériel, en échangeant, en se rassemblant.

Isabelle Martin, directrice du CLEMI, a parlé des quinze classes médias et évoqué les réticences d’une partie du corps enseignant envers les réseaux sociaux "qu’il ne faut pas diaboliser".

S’en est suivi un débat animé qui a été interrompu à regret pour aller reprendre des forces et échanger de façon informelle.


L’après-midi, Didier Roy a présenté avec enthousiasme le fonctionnement de Thymio, le robot de Lausanne utilisé en TAP cette année et ses missions. Rendez-vous le 24 juin pour les retours d’usage à l’INRIA.

Sophie Itey a présenté un film sur le festival Melting Code des Morphogénistes, en insistant sur les réactions des enfants lors des visites. Elle a également précisé qu’ils n’utilisaient que des logiciels libres ou développés par eux-mêmes.

Céline Souleille de l’école Pierre et Marie Curie de Floirac a fait le choix du métier d’enseignante il y a dix ans : l’école peut changer la société. Puis, dès qu’elle a pu faire entrer le numérique dans sa pratique pédagogique, elle a cherché des outils innovants ; en micro-blogue, elle a choisi une alternative libre aux réseaux sociaux en vogue, Babytwit, qui lui a permis notamment de développer des activités d’écriture, soit autour de projets construits, soit à partir d’écrits spontanés. Le fait d’être lus par des élèves de l’extérieur ravive le désir d’écrire et de s’exprimer.

Elle a ensuite commenté la "carte mentale" préparée par son collègue, Philippe Guillem, absent pour des raisons familiales.

La salle a réagi avec enthousiasme à cette initiative concrète répondant à un besoin identifié urgent et capable de s’adapter rapidement aux demandes des utilisateurs, enseignants ou enfants.

Merci à la Ligue de l’Enseignement pour cette journée et ces rencontres.


Twitter à hauteur d’enfants, les enfants auteurs.

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