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Contes d’ici et d’ailleurs en 6ème

D 22 novembre 2012     H 21:49     A Annie Lesca     C 0 messages


Au collège de Cantelande de Cestas, comme dans la plupart des collèges français, le premier trimestre des 6ème se passe "ailleurs, il y a longtemps de cela", au pays des contes, ou plutôt au pays, aride, de la structuration des contes. L’apprentissage de l’analyse de l’architecture du déroulement d’un conte et de ses habillages possibles prend du temps, surtout dans un domaine où c’est justement cette diversité "d’habillage" qui fascine.

Pour aider ses élèves à prendre du recul et à entrer dans la logique de l’international versus le local, le CDI avait encore une fois invité la conteuse Halima Hamdane qui entretient des liens tant avec la littérature orale qu’écrite, culture rare et précieuse.

C’est ainsi qu’Halima, comme tous les conteurs, entraîne la prise de parole de ses jeunes spectateurs mais n’hésite pas à raccrocher son intervention aux savoirs plus ou moins bien installés de ses auditeurs sur les formulettes, le terroir, la langue vernaculaire. Elle prend le temps d’expliquer que le bilinguisme, ce n’est pas "traduire" ni passer d’une langue à l’autre, mais vivre deux langues. Elle prend le temps de dire qu’un conte, c’est la voix d’une grand-mère qui résonne à son oreille et qu’elle fait à son tour résonner à l’oreille des enfants qui l’écoutent, pour qu’ils transmettent à leur tour les sonorités recueillies. "Les saveurs ne sont pas que gastronomiques !"

Une table ronde, des échanges autour de quelques objets, des tas d’étoiles fabriquées et suspendues au CDI par les délégués de classe...

Les collégiens se sont installés, formant un croissant de lune, à l’écoute d’une voix rauque, incisive, qui parle leur langue mais pas seulement.


سالم و غانم

Salim est un enfant comme les autres, mais un rêve étrange le hante : un coq agressif l’attaque et il ne lui échappe que grâce à un rayon de soleil qui se glisse dans sa manche droite et un rayon de lune qui se faufile dans sa manche gauche.
Rien d’étonnant alors si le désir de s’instruire dans l’art d’interpréter les rêves le pousse à s’adonner jour et nuit à l’apprentissage de toutes les sciences, même la plus dangereuse, la magie, chez le savant-sorcier à triste réputation.

Il n’échappe à la mort une première fois que grâce à la complicité de la fille du sorcier.

Mais l’histoire n’est pas terminée et rebondit avec toutes les métamorphoses qui vont permettre à sa famille retrouvée de s’enrichir en vendant les animaux fantastiques qu’il incarne tour à tour, toujours poursuivi par le sorcier auquel il n’échappe que grâce à la ruse de la fille du roi.

Rayons de soleil ? rayon de lune ? coq-sorcier ? qui sont-ils ? en quoi le rêve prémonitoire a-t-il aidé l’enfant à grandir ?

Mon conte part avec l’eau de la rivière
Et moi je reste avec vous.

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