Cap à l’abstraction en cycle 2 : codages et décodages

J’ai constaté que certains élèves en échec pour la "compréhension" de
l’énoncé des problèmes étaient de bons lecteurs, très scolaires dans leurs
modes de fonctionnement et que l’étape faisant passer par le schéma
représentatif les déroutait au lieu de les aider.

La maîtresse de CE1 m’a demandé de construire pour elles (ce sont des demoiselles...) des ateliers-problèmes et le logiciel de David Lucardi, Problèmes leur plait beaucoup et les aide efficacement.

Du coup, en creusant, je me pose la question (en dehors des questions sur la méthodologie adoptée par le professeur) de savoir si la petite histoire de chaque problème, du genre Maman va au marché, elle a 300 euros, peut-elle acheter un poulet à..., une friteuse à ... etc... ne les empêche de rentrer dans un raisonnement mathématique parce que cet énoncé les introduit dans le monde du concret dont elles ont du mal à s’évader ;

si elles avaient eu des moments de codage d’albums en maternelle, est-ce que cela ne les aurait pas entraînées à faire des sauts entre ces deux mondes ?
 du concret à l’abstrait, et vice-versa ;
 passage de la langue et de la narration au langage mathématique et des opérations, et réciproquement.

Quelques pistes

La référence, pour moi, était l’ancien site de Pierre Eysseric de l’IUFM d’Aix sur le codage d’albums, que j’avais trouvé par le biais d’une recherche sur le codage de "la Brouille", mais il vient d’être effacé. De même les liens sur l’article de Catherine Mariotti, stage 2008 sont tous brisés.

 La présentation du codage du petit chaperon rouge à la manière de Warja Lavater sur le site de la BNF est remarquable mais les tutoriels font appel à des applications non libres.

 Un tutoriel avec des logiciels libres : impress et audacity, quatre exemples :

• Barbe bleue,
• Boucle d’or,
• Le petit poucet et
• Les trois petits cochons codés par des CE1.

 L’excellent logiciel Chemins est un outil utilisable pendant les deux années de cycle 2.